
Les prêtres, les diacres et les nombreux servants d’autel sont entrés en procession pendant que nous chantions « Venez, approchons-nous de la table du Christ ». Ils se sont placés autour de la table, dans l’assemblée, pour symboliser notre unité et fraternité.




Dans son homélie, le père Luc nous a rappelé que nous étions tous appelés à être serviteur, à la suite de Jésus qui a lavé les pieds des Apôtres. Avec le père Pierre Yves, il a ensuite repris ce geste, lavant les pieds de douze personnes.


Chanter pendant ce rite le refrain
« Vous serez vraiment grands dans la mesure où vous êtes petits,
Vous serez alors vraiment grands dans l’amour »
m’a invitée à entrer dans les sentiments du Christ Serviteur, mais aussi de ceux des Apôtres.
Vous serez alors vraiment grands dans l’amour »
m’a invitée à entrer dans les sentiments du Christ Serviteur, mais aussi de ceux des Apôtres.
Pour la célébration de l’eucharistie, les prêtres et diacres se sont approchés de la grande table. Tous ensemble, ils ont repris le geste du Christ partageant le pain et le vin, et fait mémoire de la Cène.

Le moment de l’échange de paix fut l’occasion de présenter à toutes les paroisses du secteur le père Ben Carel Ndza, prêtre étudiant et le père Joseph Farah, prêtre maronite venu en France avec sa famille.


La communion achevée, la messe s’est conclue par la prière après la communion, sans bénédiction ni envoi. Dans le silence, la grande table a été dépouillée de ses fleurs, de ses bougies et du missel. Le père Luc a transféré la réserve eucharistique sur l’autel du sanctuaire et nous a invités à un temps de veillée et d’adoration.



La grande salle fut alors plongée dans la pénombre ; ne restait que la lumière à l’autel côté sanctuaire, pour favoriser ce temps de recueillement devant le Saint Sacrement.

Par le silence, les textes de méditation et les chants proposés, je me suis trouvée en train de veiller avec Jésus à Gethsémani, avec cette phrase qui résonnait très fort : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi ». J’avais envie de faire partie de ses amis même si je ne pouvais rien contre son angoisse. J’essayais de m’abandonner aussi dans les bras du Père, de le prier pour ceux qui souffrent. Ce fut une façon très intense de rentrer dans les célébrations du triduum pascal.
