Sortie de fin d'année des servants d'autel de la paroisse d'Orsay
Le 15 juin 2025, les servants d’autel de la paroisse Saint-Martin Saint-Laurent d’Orsay ont participé à leur sortie de fin d’année. Nos 12 servants (il y avait 4 absents) ont commencé la journée par prendre le RER B à une heure matinale direction Saint-Michel Notre-Dame, accompagné de Carla, leur responsable de groupe et de Stéphane ...
Ils ont commencé leur visite par celle de la Sainte-Chapelle sur l'île de la Cité. Construite au XIIIe siècle par le roi saint Louis pour accueillir la couronne d’épines du Christ, la Sainte-Chapelle est un joyau de lumière. Les servants ont pu admirer la chapelle basse, celle des domestiques et des gardes avec son plafond bleu étoilé, ses murs sobres.
Comme les servants, cette chapelle sert humblement, mais avec beauté. Ce décor a été entièrement refait quand la Sainte-Chapelle a été restaurée il y a environ 150 ans. Puis ils ont pu admirer la chapelle haute, celle des rois et des nobles dont la voûte s’élève à 20,50 mètres (on peut faire entrer à l’intérieur de cet espace un immeuble de 8 étages). Avec ses arcs en pierre qui se croisent, appelés croisées d’ogives, cette voûte est caractéristique du style gothique, modèle d’architecture très fréquent au Moyen Âge.
A propos de la couronne d’épine : Le roi Louis IX a acheté en 1239 cette relique à Baudouin II, l’empereur de Constantinople. Il la rapporte à Paris dans son palais de la Cité et fait édifier un somptueux écrin pour la conserver : la Sainte-Chapelle. Cet achat coûte très cher au roi, plus cher même que la construction de la Sainte Chapelle ! C’est un acte religieux important car Louis IX est très croyant et veut posséder cette relique ayant appartenu à Jésus-Christ. C’est aussi un acte politique car cet objet est un symbole de royauté. En possédant cette couronne, le roi de France devient le plus important roi du monde chrétien. Aujourd’hui, cette relique n’est plus à la Sainte-Chapelle ; elle est conservée non loin d’ici, dans le « trésor » de la cathédrale Notre-Dame.
Nos servants ont ensuite pu admirer l’extérieur de Notre dame avec ses différents portails, sa façade, ses chimères et gargouilles, sa flèche et ses rosaces. Ils ont pu voir également la statue de Charlemagne avec son épée mythique Durandal du chevalier Roland, ainsi que le point zéro des routes de France.
Ils se sont dirigés ensuite vers le musée de l’Illusion après une halte au square de la tour Saint-Jacques pour pique-niquer au milieu de ses jardins magnifiques et aux cotés de nombreux pigeons de Paris.
Le musée de l’Illusion a été le théâtre de nombreuses expériences avec des illusions d’optique en trompe l’œil. Le principe de l’illusion d’optique est de duper le spectateur en jouant sur les proportions et ici ça fonctionne à 100%.
Les servants ont perdu leurs repères et ont adoré ! Dans la salle d’Aldebert Âmes, (salle construite de façon trapézoïdale), les personnes grandissent ou rétrécissent lorsqu’elles se déplacent, notre équilibre est mis à rude épreuve dans la salle de l’Infini et on ne vous raconte pas l’expérience du tunnel du Vortex.
Ils se sont régalés ensuite dans un glacier, rue de la Huchette, pour une pause gourmande.
Puis ils ont fait trois quart d’heure de queue pour admirer l’intérieur de Notre Dame, en grande partie restaurée depuis le terrible incendie du 15 avril 2019.
Sa construction fut lancée en 1163 sous l'impulsion de l'évêque Maurice de Sully, et s'étala sur près de deux siècles, pour se terminer au milieu du XIVe siècle. Après la Révolution française, la cathédrale bénéficie entre 1845 et 1867 d'une importante restauration sous la direction de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, qui y incorpore des éléments et des motifs inédits, dont une nouvelle flèche. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les plus grandes d'Europe.
La cathédrale est liée à de nombreux épisodes de l'histoire de France (dont l'arrivée de la Sainte Couronne en 1239, puis le sacre de Napoléon Ier en 1804, le baptême du dernier des Bourbons de France en 1821, ainsi que les funérailles de plusieurs présidents de la République française (Adolphe Thiers, Sadi Carnot, Paul Doumer, Georges Pompidou, François Mitterrand). C'est aussi sous ses voûtes qu'est chanté un Magnificat lors de la libération de Paris, en 1944.)
Les servants ont pu admirer la nef, les magnifiques vitraux, et les Mays (ces immenses tableaux peint par un artiste, pour rendre hommage à la Vierge Marie et offert par les orfèvres de Paris chaque année). Ils ont révisé leurs objets liturgiques, admirés l’autel moderne, le tabernacle, l’ambon, la cathèdre et le baptistère de Notre Dame.
La journée fut clôturée par la messe dominicale de 18h00 à Notre Dame sur le thème de la Sainte trinité (lien YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=2KVpvhphkz8)
Conclusion de la journée : Chaque servant est comme un petit morceau de verre dans le vitrail de Dieu. Quand il laisse passer la lumière, il révèle la beauté du Christ.