Paroisses catholiques du secteur pastoral de l'Yvette

Logo secteur

Logo diocese

Une trentaine de jeunes du secteur pastoral de l’Yvette ont participé à la rencontre diocésaine des lycéens à Taizé du 18 au 22 Octobre. Voici les témoignages de quelques jeunes Giffois, exprimés lors de la messe des familles du 8 Novembre à Chevry

 
 
 
 
Alors, Taizé, c’est quoi ?
 
Aller à Taizé, en Bourgogne, pendant les vacances de la Toussaint est une proposition qui est faite  aux jeunes d’aumônerie d’âge lycée du diocèse. Sept cars sont partis cette année. Nous étions une petite trentaine de jeunes du secteur de l’Yvette.
 
Qui vous a accueillis  là-bas ? 
 
C’est la communauté des frères de Taizé qui nous accueille. Un frère, en particulier, nous propose un temps de partage biblique chaque jour. Puis nous continuons le partage en petits groupes de jeunes venus de toute la France, des croyants mais aussi des incroyants. Nous avons réfléchi à quel sens donner à nos vies, à comment agir dans la solidarité.
 
Il parait que la prière a beaucoup de place, non ?
 
Les journées sont rythmées par 3 prières par jour : il s’agit de chants qui ne sont pas compliqués, de silence et de prières simples. Les chants, répétitifs, nous font entrer dans une ambiance particulière : ils mènent au silence, ils font partie du silence. On est avec tout le monde et seul avec nous-même.
 
Quelque chose d’autre qui caractérise Taizé ?
 
A Taizé, la rencontre est partout. Tout le monde veut rencontrer tout le monde. Dans les temps libres, des jeux super sympas s’organisent au milieu de tout le monde. Et chacun rejoint qui il veut. On se sent bien reçu. L’ambiance est vraiment propice à l’accueil. Tout le monde est ouvert : il n’y a pas de peur.
 
Mais avec tout ce monde, la logistique doit être lourde ?
 
A Taizé, tout le monde est au service de tout le monde. Le service, c’était bien. On se sentait utile. Il peut s’agir du nettoyage ou bien comme pour nous, de distribuer les repas du soir. Il y avait une très bonne ambiance ! On disait « Bonsoir » à tout le monde mais il fallait s’adapter car il y avait toutes sortes de nationalités.
 
Vous avez eu des temps particuliers dont vous voulez nous parler ?
 
Le premier jour, nous avons eu un temps de rencontre avec notre évêque. La veille, à la messe d’envoi à Juvisy, il nous avait demandé de réfléchir à la question que nous poserions à Jésus s’il était là devant nous. Monseigneur Dubost a ouvert les petits papiers que nous avions préparés et a répondu sans détour à nos questions. 
Le deuxième soir, il y avait la prière sur la croix. Si on le souhaitait, on pouvait ce soir-là mettre son front sur la croix posée au sol, pour déposer tout ce qui était trop lourd en nous. Au lieu de porter ta croix, c’est la croix qui te porte.
Le troisième soir, il y a eu la célébration de la lumière. La lumière des bougies se propageait dans toute l’église en passant de proche en proche. C’était un moment fort !
 
Que voulez-vous dire en guise de conclusion sur ces cinq jours à Taizé ?
 
Ce furent cinq jours apaisants, pour sortir du quotidien et de notre routine. Cinq jours de partage et de rencontre. Cinq jours dans la simplicité, pour réfléchir sur nous-même par rapport à notre foi.
Le silence, en fait c’était bien. Ca nous manque en rentrant. 
Nous aurions tous bien aimé rester plus longtemps, c’était trop court.
 

 

 
 
 
 

 

Dons

Inscription à la Newsletter