Paroisses catholiques du secteur pastoral de l'Yvette

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Le Synode lancé par notre évêque en 2019 a été pénalisé comme beaucoup d'autres événements par la pandémie et les mesures sanitaires obligatoires qui l'ont accompagné. Y aller ou ne pas y aller ? Voilà la question. Le petit groupe synodal que nous avons formé a choisi de se lancer dans l'aventure malgré tout...
 
 
 
 
 
Motivations à lancer un groupe
J'en ai compté six qui m'ont mise en route :
la curiosité ; avoir fait cela une fois cela dans ma vie. Le concile Vatican II a tellement compté pour moi que je ne pouvais qu'être intéressée par ce mini concile, qu'est le synode
une forme  d'obéissance à l'invitation de notre évêque et à l'insistance de notre curé de paroisse
le sens du devoir ; l'équipe animatrice  doit donner l'exemple
le désir de faire bouger les lignes, même modestement dans notre église
l'intérêt pour le thème proposé « Évangélisez, en prenant soin ! »
la Foi en Dieu et en son Esprit Saint
 
Se réunir par temps de Covid
Il faut    bien constater que l'enthousiasme et l'élan de beaucoup de paroissiens intéressés par le Synode ont été rapidement refroidis lors du deuxième confinement.
Piètre consolation, notre vocabulaire s'est enrichi de nouvelles expressions : le présentiel était interdit mais il restait le distanciel.
La plupart des groupes naissants préférant attendre des jours meilleurs, un sursis a été accordé par les instances synodales pour la remise des propositions.
Le petit groupe que nous avons formé à six comprenant des personnes que Skype, Zoom ou Jitsi ne rebutaient pas, nous nous sommes lancés dans l'aventure pour sept rencontres par écrans interposés. Nous n'avons pas évité les difficultés techniques de début de séances mais cela ne nous a pas empêchés de travailler ensemble et pour ma part avec beaucoup de plaisir.
Je connaissais déjà les cinq autres personnes du groupe alors qu'elles ne se connaissaient pas entre elles. Cela aurait, pu être un obstacle mais un petit miracle s'est produit et rapidement nous avons pu travailler dans un climat de confiance.
 
Les thèmes
Chaque petit groupe synodal est libre de se saisir d'une ou plusieurs pistes des rencontres du synode mais dans notre groupe nous sommes tombés d'accord pour traiter la totalité des thèmes du carnet de route ; nous avons commencé par la fin, la mission auprès des frères et de la communauté, pour terminer par le commencement, la reconnaissance de ce que Dieu fait pour nous.
 
Mise en œuvre
Ce qui paraissait difficile avant de commencer s'est révélé   simple au fil des rencontres.
Il suffit en fait de se rendre sur le site de l'évêché, toutes les étapes y sont fort bien expliquées : on commence par donner un nom au groupe et inscrire le nombre de ses participants en donnant leur profil sans les nommer. La seule identité révélée est celle de l'animateur du groupe.
Les propositions se faisaient de la façon suivante : à partir des suggestions de changement nées de nos discussions, je me connectais sur le site avec le nom du groupe pour rédiger une proposition en suivant les étapes indiquées mais naturellement, avant d'être envoyée au secrétariat du Synode, celle-ci était validée par le groupe.
 
Il n'est pas prévu dans la démarche synodale de communiquer les propositions au curé de la paroisse mais certaines d'entre elles pouvant être appliquées rapidement sans attendre les conclusions du synode, j'en ai transmis une copie à notre curé, le Père Luc.
 
L'expérience renouvelée du travail en groupe
Nos réunions commençaient par une prière ou la lecture d'un des textes proposés par le carnet de route, par contre nous avons dû renoncer à chanter, le son étant trop mauvais avec Skype. Nous nous laissions surprendre par les questions prévues à chaque rencontre dans le carnet de route.
Le questionnement nous poussait à évoquer sincèrement les difficultés rencontrées dans la pratique de notre foi, nos interrogations, nos éventuelles frustrations. Quels changements pourraient être opérés dans notre vie en Eglise ?
Les propositions ont suivi.
 
Un trésor était caché dedans
Je ne peux parler que pour moi mais je sentais le Seigneur nous accompagner à chaque étape. Devant le petit coin prière placé sur une étagère devant mon bureau je demandais avant la réunion à l'Esprit Saint de descendre sur nous et de nous guider dans nos réflexions. Chaque fois que je levais les yeux, le Christ et une petite icône d la Vierge Marie semblaient me regarder avec une infinie douceur.
Ma première motivation pour entrer dans le Synode avait été la curiosité mais ce cheminement s'ouvrait sur un trésor, la certitude que Jésus Christ prenait soin de moi et de mes frères et sœurs entrés en Synode.
 
Marie-Paule Girard
 

 

Dons

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