Paroisses catholiques du secteur pastoral de l'Yvette

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Préparée depuis de nombreux mois par plusieurs équipes, la fête de fin d’année de secteur a été un beau temps de rassemblement, de mise en marche et de foi partagée

Pour marquer les 50 ans de notre diocèse et l’année de la miséricorde promulguée par le pape François, l’équipe pastorale de secteur nous avait tous invités à nous rendre en pèlerinage à la cathédrale d’Evry.
La journée  était organisée de manière à ce que le plus grand nombre puisse participer, en partie ou en totalité … seul ou en famille … enfant, adulte ou ancien … à pied, en poussette, à vélo ou en voiture …
Tous, nous étions invités à nous déplacer et à participer aux différents temps :
   - Halte en église jubilaire suivie d’un pèlerinage à pied, ou pèlerinage à vélo
   - Apéritif et pique-nique au parc des Coquibus
   - Découverte de la cathédrale et parcours de la Miséricorde
   - Messe et passage de la Porte de la Miséricorde
 
Etape en église jubilaire et pèlerinage à pied
 
Pour les marcheurs, nous partons  en même temps de chez nous, en paroisses, pour être accueillis dans une église jubilaire : c’est notre façon de participer à la démarche diocésaine proposée par notre évêque, pour prier dans une de ces églises dédiées à des vocations particulières, afin que chacun sache reconnaître l’appel de Dieu pour lui.
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Les paroisses de Bures et d’Orsay, accompagnées du Père Jean-François, sont accueillies dans l'église Notre Dame de France de Juvisy s/Orge, dédiée à la prière pour les vocations associatives et politiques.
Le diacre Philippe Budin et quelques paroissiennes nous présentent l’église et son histoire, puis exposent les nombreuses actions de la Conférence de Saint-Vincent de Paul, très implantée et active à Juvisy, notamment envers les migrants et les plus démunis : aider, nourrir et loger.  C’est ainsi l’occasion d’échanger autour de la question "Que fait l’église envers les plus démunis ?".
Pour terminer, Philippe Budin, qui est également le responsable du groupe de travail « Présence de l’Eglise sur le Plateau de Saclay (PEPS) », nous présente le projet de construction du Centre Teilhard de Chardin au cœur de la Silicon Valley orcéenne. 
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Les paroisses de Gif, Villers St Aubin et Chevry, accompagnées du Père Emmanuel, font halte à l'église Saint Merry de Linas, dédiée à la prière pour les vocations artistiques. 
Nous sommes accueillis en musique par des paroissiens et par  le Père Philémon qui nous chante "Ah ! Qu'ils sont beaux sur la montagne, Les pas de ceux qui portent la bonne nouvelle. Qui annoncent le salut et la paix !". Florence Mazières présente l’église, et explique comment quelques-unes de ses œuvres ont permis de transmettre la foi, quand peu de gens savaient lire. Ces œuvres sont aussi le fruit d’une rencontre personnelle de l’artiste avec Dieu. Voilà donc une façon "d’évangéliser par l’art".
Le diacre Gérard Cuvelier nous partage ensuite son expérience d’église jubilaire, où s’arrêtent en toute simplicité des  pèlerins si différents mais prenant le même chemin, en quête de lumière et de rencontre avec Dieu. Avant de repartir, nous recevons la bénédiction des pèlerins par le Père Philémon et le Père Emmanuel.
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Les paroisses des Ulis et de Saclay, accompagnées du Père Guy, démarrent la journée à la basilique Notre Dame de Bonne Garde  de Longpont, dédiée à la prière pour les vocations familiales. 
Parfois nous avons besoin de nous retrouver en famille pour rire, pleurer, faire la fête et vivre la joie d’être ensemble. Ce qui est vrai pour notre famille l’est aussi pour notre paroisse et notre secteur. Ainsi ce jour la magie de notre « famille au nom du Christ » retrouve tout son sens. Nous réfléchissons en petits groupes à nos vocations familiales, de la création d'une famille aux séparations douloureuses, de l'éducation en passant par la transmission de nos valeurs: "Famille, à quoi Dieu nous appelle ? ".
Nos plus jeunes dessinent la famille pendant que nos ados découvrent la Basilique grâce à un jeu de piste. Ainsi à travers eux le Père Guy nous fait un peu d'histoire puis conclut avec la visite de la Basilique.
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Nous remercions ces 3 paroisses pour leur accueil très chaleureux, et le temps qu’ils nous ont consacré à la fois pour la préparation ces derniers mois, et pendant ce jour de fête.
 
Après ce temps d’échange et de découverte d’une paroisse, nous nous retrouvons tous – environ 130 personnes -  à la gare d’Evry, et nous voici en route  ensemble vers la cathédrale. 
Pendant cette marche tranquille d’environ 3 km, bien guidés par l’équipe logistique, nous pouvons faire connaissance avec des membres d’autres paroisses du secteur, échanger nos expériences sur les temps en église jubilaire, ou simplement prendre le temps de faire quelques pas ensemble dans une ambiance de fraternité, et poussés par une foi commune. 
 
Pèlerinage à vélo
 
En parallèle de ce parcours de marcheurs, une autre équipe, plus sportive - et aussi plus jeune -, accompagnée par le diacre Denis, s’est regroupée à Vert le Petit pour le pèlerinage à vélo. C’est dans le cadre magnifique des étangs que le top départ est donné au groupe de 27 personnes, équipées de gilets jaunes, de casques vissés sur la tête et de sacs à dos.
 
Nous commençons par lire la Parole de Dieu (l’Evangile du Samaritain), chanter au son de la guitare et prier. Puis nous partons, avec quelques jeunes en tête du peloton, à travers les petites routes de campagne ou les sentiers à travers champ : beaucoup de plat, quelques côtelettes (histoire d’être fiers) et petites descentes grisantes !
A mi-parcours, nous faisons une pause spirituelle (et le plein d’eau et de petits gâteaux apportés par la voiture balai, bravo l’organisation !) : assis dans l’herbe, par petits groupes de 5 ou 6, nous  relisons et méditons l’Evangile. Chacun est invité à répéter une phrase en particulier et dire en quoi elle le touche. Partage riche des sensibilités et expériences de vie de tous, élargissant ainsi pour chacun l’appréhension,  la compréhension de la Parole de Dieu et comment Il nous parle. Le groupe écrit une phrase représentant le fruit de cette pause sur une affiche (qu’on retrouvera à  la messe de l’après-midi avec celles des autres pèlerins de ce dimanche). On partage encore à l’aide de questions judicieusement préparées par les organisateurs : "est-ce que je vois dans le visage de ceux qui me viennent en aide le visage de la Miséricorde de Dieu ?". On prie et on chante, on construit une croix…  Bien belle pause spirituelle !
Et hop, c’est reparti pour quelques kilomètres. Discussions diverses, rires. Voilà les pistes cyclables d’Evry, et enfin la cathédrale, là-bas, bien reconnaissable avec ses tilleuls sur le toit.
 
Apéritif et repas festifs
 
Au fur et à mesure que tous les groupes convergent vers le Parc des Coquibus à proximité de la cathédrale, nous nous rendons compte que nous sommes de plus en plus nombreux à nous rassembler : marcheurs, cyclistes, automobilistes qui arrivent pour le repas, mais aussi une centaine de scouts qui nous accueillent pour l’apéro qu’ils ont préparé. Le soleil nous rejoint aussi, quelle joie ! Les visages sont lumineux, les discussions s’animent de sourires et de rires, les cyclistes font tinter leurs sonnettes, on trinque, c’est la fête.
Pendant le temps du pique-nique, nous sommes invités à écrire sur une bande de couleur ce dont nous voulons rendre grâce de la journée, ou ce que nous portons dans notre prière. Les enfants constituent avec ces bandes une guirlande multicolore, reflet de nos vies partagées et signe de ce que nous offrirons à la messe.
Nous avons à peine le temps de finir notre repas tiré du sac, et de discuter avec nos voisins, qu’il est déjà temps de se rendre à la cathédrale !

Visite de la cathédrale et parcours de la miséricorde

La première chose qui nous frappe lorsque nous approchons, ce sont ces 24 tilleuls sur le toit, symboles de la vie, de la résurrection, comme les vingt-quatre heures du jour, les douze apôtres additionnés des douze tribus d'Israël. Et lorsque nous pénétrons à l’intérieur, dans cet espace circulaire ouvert, au toit qui fait largement place à la lumière, nous avons le sentiment d’être accueillis à bras ouverts par Dieu qui est partout, et qui nous rassemble, sans qu’il n’y ait de mur et d’obstacle.           
 
Grâce à une guide de la cathédrale, nous découvrons quelques particularités de la cathédrale, comme le vitrail derrière le chœur qui représente un arbre ;  le déambulatoire qui permet de descendre doucement vers la nef, éclairé lui par douze vitraux symbolisant les douze apôtres et la progression des ténèbres vers la lumière ; la croix en tau avec le Christ sculpté en Tanzanie ; la statue en bronze de Saint Corbinien, patron de la cathédrale et les 7 tapisseries qui retracent sa vie.
Puis nous avons un temps un peu plus personnel, où nous pouvons nous préparer au passage de la porte de la Miséricorde. En suivant la démarche du livret, nous pouvons nous arrêter au baptistère et renouveler le « je crois » qui y a été prononcé ; devant le chœur et nous nourrir de la Parole de Dieu ; devant Saint Corbinien et prier pour ceux qui sont en détresse ; devant la chapelle de jour et rendre grâce en présence du pain eucharistique qui nous transforme ; devant Marie et demander son aide pour comme elle répondre « oui » à l’appel du Seigneur. Il nous est également proposé la halte du pardon, ce moment favorable pour changer de vie et se laisser toucher au cœur.
 
Messe
 
A 16h, de nouveaux arrivants nous rejoignent pour une grande messe festive, et nous sommes plus de 500 à nous rassembler en réponse à cet appel que Dieu nous lance, un appel à nous mettre en marche, un appel à la liberté !
Dans son homélie, le père Jean-François reconnaît que l’appel du Christ à le suivre est un appel exigeant, qu’il n’y a rien de confortable à marcher à la suite de Jésus. Et rien ne nous oblige à le suivre. Mais les actes et les paroles de Jésus permettent une rencontre profonde avec le Christ, et font naître la liberté d’une réponse à l’appel de Dieu. Et dans notre marche de témoins de l’Evangile, nous sommes invités à être des acteurs et des visages de la miséricorde du Père, là où nous vivons, dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos lieux de travail, en vacances …
 
La grande guirlande multicolore fait partie de la procession des offrandes, elle représente ce que nous partageons et offrons de notre journée pour cette messe. Elle est accrochée sur l’arbre de vie du vitrail du chœur. 
Avant de partir, le Père Jean-François remercie tous ceux qui ont participé à la préparation et tous les acteurs de cette belle journée. C’est aussi l’occasion de dire au revoir au Père Alexis qui nous quitte après avoir accompagné les paroisses de notre secteur ainsi que les étudiants de la faculté d’Orsay. Puis nous souhaitons une bonne retraite à Danielle, secrétaire de notre secteur pastoral, qui pendant 15 ans a travaillé souvent dans l’ombre mais de manière si efficace et accueillante. Un grand merci Danielle, et beaucoup de joies à toi dans cette nouvelle étape !
La célébration se conclut par une grande procession qui suit le parcours de la miséricorde, chemin de vie, et nous fait sortir de la cathédrale en passant par la Porte de la Miséricorde, en chantant l’hymne du jubilé de la Miséricorde : "Misericordes sicut Pater" (miséricordieux comme le Père).
La joie se lit sur les visages à la sortie, nous goûtons ce grand moment de foi partagée.
Mais il faut déjà nous séparer, reprendre le trajet retour, à pied, en voiture ou à vélo … Nous repartons enrichis par le chemin parcouru, par les découvertes et les rencontres, par le partage de nos expériences et de notre foi, par la force du rassemblement. 
 
Merci à tous !
 
 
Merci Seigneur !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Dons

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