Les jeunes confirmés des paroisses de Gif-Vallée et de Gif-Chevry Belleville ont animé la messe du dimanche 10 janvier à l’église Saint Paul de Chevry Belleville. Voici leur témoignage …
« La confirmation est vraiment un grand moment de joie et de bonheur, mais c’est tout d’abord un engagement personnel : il faut s’y préparer, prendre un peu de temps sur certains week-ends, réfléchir à la place de la foi dans notre vie.
Il faut, en particulier, rédiger une lettre à l’évêque.Cette requête est souvent accueillie par des expressions maussades, on s’est tous demandé ce qu’on allait bien pouvoir écrire et il est vrai que ça ne tombe pas du ciel. Mais malgré les apparences, il est important de prendre le temps d’y réfléchir et de l’écrire vraiment, cette lettre. Tout d’abord parce que c’est obligatoire. Mais surtout, parce que ça permet de s’obliger à apporter une réponse claire aux questions « Quelle est la place de Dieu dans ma vie ? », « Où j’en suis dans ma foi ?». Ce sont des questions qu’on peut s’être posé plusieurs fois dans notre vie mais auxquelles on répond rarement.
Durant ma vie de chrétienne, j’ai entendu beaucoup de témoignages de personnes qui ont eu une révélation à un moment dans leur vie, soudainement, oui Dieu existe et il est là ! Moi, ça ne m’est jamais arrivé. Alors je me suis demandée si je croyais vraiment en Dieu. Peut-être que j’avais l’impression de croire alors qu’au fond c’était que des mots ?
Et c’est en écrivant la lettre que je me suis rendu compte que, si pour certain, il y a illumination soudaine, pour d’autres la foi est plutôt progressive. On baigne dedans depuis longtemps, elle a grandi en même temps que nous, et, comme on se demande parfois où sont nos lunettes alors qu’on les a sur le nez, on perd notre foi de vue, parce qu’elle a toujours été là, quelque part, pas loin.
Tous ces préparatifs demandent un effort volontaire de la part des confirmants, mais je pense que tous les confirmés sont d’accord pour dire que ce sont des efforts qui en valent la peine.
Alors vient la célébration, un moment très fort. Il faut savoir que l’évêque nous appelle chacun à notre tour, ce à quoi on doit répondre « me voici » en se levant, d’une voix forte, pour que chacun puisse entendre que nous répondons à son appel. La confirmation elle-même est très solennelle, les confirmants se dirigent vers l’évêque, leur parrain à leur côté. Et l’évêque discute un petit peu avec le futur confirmé, lui demande ce qu’il veut faire plus tard, comment il voit son avenir de chrétien. On sent qu’il veut vraiment passer un moment de joie avec nous, qu’il veut solidifier notre foi par la confirmation. C’est rassurant, de se sentir soutenu par l’Église.
Après la célébration, il y a la fête. En général, toute ou une grande partie de la famille se réunit pour fêter l’événement, et c’est très agréable de passer un moment avec la famille, de se retrouver tous ensemble.
En bref, la confirmation, c’est une démarche qui vaut la peine d’être faite et dont il faut profiter. »